« Stop ! N'ouvre pas cette porte !
- Hein ? Que... Qui vas-là ?
- Je suis un allié. Ne t'inquiète pas.
- Où êtes-vous ? Montrez-vous, où vous aurez affaire à moi, foi de Silverfang !
- Tu ne peux pas me voir de là où tu es, tu peux seulement entendre le son de ma voix. N'ouvre pas cette porte. Elle est piégée, il y a un pain de C4 prêt à explosé collé de l'autre côté, et, tout puissant guerrier que tu es, tu es inflammable, Silverfang.
- Qui êtes-vous ? Pourquoi me dites-vous ça ?
- Tu auras tes réponses en tant voulu, nous n'avons pas le temps. Deux hommes approchent par l'ouest. Des hommes de Di Lazzio qui patrouillent. Ils sont armés et sur leurs gardes. Reviens sur tes pas et grimpe à l'escalier de secours. Silencieusement.
- Que... Qu'est-ce qui me dit que je peux vous faire confiance ?
- Rien, sois méfiant, c'est une réaction saine. Mais grimpe à ce foutu escalier.
- Hum... Bien. Si c'est un piège, tu le paieras, qui que tu sois. »
FLAP... TAP TAP TAP TAP... CLONG CLONG CLONG CLONG CLONG...
« Et donc, je lui ai dis : avec le métier que tu fais, poupée, t'as bien de quoi payer en liquide !
- Hahaha... Et qu'est-ce qu'elle a dit ?
- Ben rien, elle m'a regardée méchamment, et puis elle a allongé le blé. Elle sait comme je m'y prend pour... »
« … Et maintenant ?
- Et maintenant tu vas sur le toit, il y a une porte d'accès pour le personnel d'entretien. »
CLONG CLONG CLONG CLONG... CRUSH CRUSH CRUSH CRUSH...
« Y'a un cadenas. C'est quoi le code ?
- Je l'ignores. Mais je sais qu'un verrou ne te posera aucun problème.
SCRIIIII-CLACK !
« Ok. Eh ben merci du coup de main, pour la suite, je vais me débrouiller tout seul.
- Pas vraiment. Ce n'étais pas un coup de main, c'était une échange. Tu vas faire quelque chose pour moi en retour.
- Ah ouais ? T'as vu quoi sur mon costume, un loup ou un pigeon ?
- Ecoute-moi bien :les hommes de Di Lazzio n'ont pas fait qu'emporter des bijoux, ils ont agi pour le compte de quelqu'un. C'est ce quelqu'un qui leur a permis de passer les portiques et d'échapper à la police. Ce quelqu'un voulait récupérer un certain objet, un tableau de la collection personnelle du directeur.
- Et c'est qui, ce quelqu'un ?
- Tu ne me croirais pas. Le tableau est encore chez Di Lazzio, il faut l'empêcher de sortir d'ici. Le mieux est de le mettre en lieu sûr. Si tu ne peux pas, détruit-le.
- Et ça va servir à quoi ?
- Plus tard, les réponses. Le commanditaire est en route, il sera là dans dix minutes. Je vais devoir te laisser seul alors ne ne coupe pas : dans le bâtiment, ils sont douze, tous armés, et en comptant Di Lazzio. Le tableau est à côté du monte-charge, au premier sous-sol, emballé dans du papier craft. Les deux otages embarqués par Di Lazzio sont dans les toilettes du rez-de-chaussée, méfie-toi, le moustachu est un complice des braqueurs. Je vais devoir y aller.
- Merci bien, euh... machin.
- Pylartes, tu peux m'appeler Pylartes. Une dernière chose : le commanditaire arrive, tu le reconnaîtra facilement si tu le croises. Tu n'es pas capable de le vaincre, alors si tu le croises, détruit le tableau, prie, et prends la fuite. Si tu peux, fais les trois en même temps. Bonne chance. »